"Ô magnifique fleur sauvage - Je t'en supplie, dis-moi, pourquoi les gens se blessent et se battent entre eux ? Que peux-tu voir depuis là-bas ? Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas se pardonner les uns les autres ? [...] Vies chevauchées, je chanterai pour ceux qui n'ont pas de nom. "

Des bombardements et des explosions retentissaient dans toute la ville. A notre époque, les sciences et les technologies servent de miracle à la guerre et la destruction. Autour de moi se sont regroupés deux machines de guerre appartenant aux forces justicières, n'hésitant pas à pointer leurs armes sur moi. Devrais-je en avoir peur ? Devrais-je prendre la fuite ? Ce sont des robots gundams, en plus qu'ils sont aux nombres de deux sans compter les renforts qui arrivait, la différence de force était flagrante. Pourtant, mon regard livide ne traduisait ni la vie, ni l'envie de mourir. Vivre est comme un jeu. S'ils tirent et qu'ils me touchent, ils gagneront. Si je parviens à esquiver, j'aurais gagné. J'existe pour combattre. J'existe pour tuer et être tuée, sans plus ni moins. Aux yeux de la justice, aux yeux de l'Etat, l'homme n'existe plus en tant qu'individu mais comme des cobayes d'expériences pour atteindre le sommeil des progrès scientifiques et comme des pions pour au service de l'état. Nous nous battons pour survivre dans un monde qui nous rejettes mais, aussi loin que je m'en souviennes et j'ignore comment, ma place a toujours été sur le champ de bataille au service de Gaï et du terrorisme.

Alors qu'ils s'apprêtèrent à tirer et tandis que j'étais parée à esquiver, tenant fermement le petit robot que je transportais tout ce temps dans mes mains, un gundam allié s'interposa entre les gundams des forces justicières et moi.

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Doucement, je murmura le nom d'Ayase avant de lui répondre par un hochement de la tête avant d'obéir à son ordre et partir en courant avec mon robot en main. Mais après avoir couru quelques mètres, des missiles s'étaient lancées à ma poursuite et les ayant esquiver de justesse celles-ci explosa derrière moi et me projeta hors du pont tombant alors dans l'eau.

Ce fût après une heure et demi que je parviens à retrouver la terre ferme. Ma vitesse avait considérablement diminuer à cause de mes blessures dus à l'explosion et en particulier au bras qui s'avérait visiblement profonde dont le sang continuait à gicler de la blessure. Épuisée et blessée, je me mis à marcher d'un pas délicat tandis que le robot qui m'accompagnait était toujours présent et pouvait encore se déplacer malgré qu'il était aussi tombé dans l'eau. Me déplaçant alors vers une direction inconnue, ma blessure au bras continuait de saignée laissant à la trace du chemin que j'ai emprunté. Dus à la perte de sang importante, mon regard divaguait et je fini par trébuché au sol. J'ai échoué à ma mission alors si c'était une question de vie ou de mort... ça n'a plus aucune importance.

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